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  • Photo du rédacteure.kovar

Inspirer, expirer. Simple, non ? (part 2/2)


“J’ai pas le temps de respirer”, “elle me pompe l'air”, “mon patron m’étouffe”...


Respirer semble automatique et pourtant, on a tendance à manquer d’air, comment est-ce

possible ?


J’aimerais vous proposer de réfléchir quelques instants à tout ce qu’une respiration efficace peut faire pour vous… et de l’expérimenter !




1. Continuité et fluidité


On pourrait croire qu’on enfonce des portes ouvertes avec ce genre de conseil, non ? Que ceux qui ont cessé de respirer n’ont bien évidemment pas écrit un article sur le sujet ?

Et pourtant…


Des événements soudains ou traumatisants sont bien souvent l’occasion d’être en apnée pendant quelques secondes sans même qu’on s’en rende compte.


Mais notre quotidien est également parsemé de petites tensions et de stress qui, bien que minimes, suffisent souvent à interrompre la fluidité de notre respiration.


Vérifiez par vous-même, qu’arrive-t-il à votre cycle respiratoire lorsque :


● vous faites un calcul mental compliqué


● vous cherchez le trou de la serrure dans le noir


● vous vous levez d’une chaise


● vous vous laissez surprendre par un bruit soudain



Ce qui nous mène au point suivant:


2. Encadrement du mouvement


La respiration et le mouvement sont liés.


Levez-vous de votre chaise (ou du sol, c’est encore plus intéressant) et redescendez, en variant votre respiration.


Observez vos tensions et votre effort sur ces variantes en vous demandant laquelle est la plus facile pour vous (pas de bonne ou de mauvaise réponse !) :


● Levez-vous d’abord en bloquant votre respiration, asseyez-vous de la même manière.


● Puis levez-vous en expirant, asseyez-vous en inspirant…


● ...et bien entendu, essayez le contraire !


Quelle est la variante la plus facile pour vous ?


Laquelle génère le moins de tension ?


Essayez maintenant de vous consacrer quelques instants à cette coordination entre mouvement et respiration.


La respiration qui encadre le mouvement signifie qu’elle commence avant et se termine après la fin de celui-ci. Par exemple :


● Je commence à inspirer, je soulève un poids, j’arrive au bout de mon mouvement et mon inspiration se termine juste après.


● Je commence à expirer, je dépose le poids, j’arrive au bout de mon mouvement et mon expiration se termine juste après.



De nouveau, il n’y a pas de juste ou de faux, juste une exploration.

Il s’agit d’expériences vous permettant de prendre conscience de ce que cela suscite en vous, dans votre corps et dans votre esprit.



Une flèche, une vie (dicton d’archer japonais)


La plupart des archers occidentaux expirent au moment de bander leur arc, marquent un temps d’arrêt et décochent en finissant d’expirer.


En Asie, ils font pratiquement le contraire, inspirant sur la grande partie de la mise en tension pour viser en apnée et décocher en expirant.


Mais tous ont pris conscience de l’intérêt d’une respiration consciente pour bander des arcs puissants, calmer les pensées, stabiliser le geste et l’intention.


Quel que soit le domaine d'activité dans lequel vous exercez, vous aurez compris l'importance que revêt la respiration et tous les apports qu'elle nous procure dans la gestion de notre quotidien.



AVERTISSEMENT


Ces instructions et conseils sont tirés des ouvrages ou sites Internet de référence en thérapie et en sport. Elles sont testées par de nombreuses personnes et confirmées par des études scientifiques. Toutefois, ces informations sont données à titre informatif uniquement et ne sauraient en aucun cas constituer un avis médical, ni engager ma responsabilité. Pour tout usage dans un but thérapeutique, consultez un médecin au préalable ou prenez rendez-vous avec moi afin que nous puissions définir vos besoins de manière précise et personnalisée.

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