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Phytothérapie, le revers de la médaille




Voici quelques temps déjà, en bonne thérapeute, que je me pose des questions sur notre façon d’utiliser les plantes médicinales.


Peut-être que cela vous a frappé vous aussi ?


Il y a des modes lancées sur le marcher pour tel ou tel complément alimentaire, tel ou tel plante qui est sensée être bonne pour tel bobo ou contre tel problème. Il y en a à foison, je dirais même plus (je ne nommerai pas Tintin), il y a pléthore !


Et là, oui là, le bât blesse ! Je m’explique :


J’ai la forte impression que le Marché a flairé un bon filon, il surfe sur la vague du retour à la Nature en se soignant par les plantes, il dépense un magot pour la publicité, même en partie mensongère pour tirer parti des personnes sincères dans leur recherche d’éloignement du tout pharma.


Mais voilà, les méthodes utilisées restent basées sur l’offre et la demande à grand renfort de création de besoins et sans réflexion quant à la provenance des matières premières, de la rémunération de ceux qui cultivent ou cueillent les plantes, de la manière de les sécher, de les transporter, de les transformer pour qu’elles arrivent jusqu’à nous.


Le hasard (s’il existe) fait bien les choses : mon mari a acheté un livre qui traite justement de ces grandes questions : En bref : les cueilleurs des pays pauvres qui n’ont que ce travail pour faire vivre leur famille sont entrain d’éradiquer ces précieuses plantes médicinales par la surexploitation de leur milieu de vie, créant une perte dramatique de biodiversité et mettant en péril nombre d’espèces animales et végétales associées dans le cycle de la vie !


Tout ça pour que nous, gens aisés des pays de l’hémisphère nord, puissions profiter de ces plantes ou extrait de plantes que nous avalons comme des pastilles de big pharma.



Il y a pourtant une sagesse qui ne demande qu’à resurgir dans nos mémoires : Hippocrate, un des pères de la médecine, nous a transmis l’axiome suivant : « que ton aliment soit ta première médecine »


Qu’est-ce que cela implique ? Il nous faut revenir à la base de notre vie sur terre. Nos aliments sont les garants de la santé de notre corps. Une alimentation à base végétale avec des produits de qualité, cultivés dans le respect de la Terre, de saison et en circuits courts, voilà ce qu’il nous faut rétablir.


En vivant plus simplement, en privilégiant une activité physique régulière (sans excès), un bon sommeil et une gestion du stress, nous pouvons déjà soutenir et renforcer notre santé.

Nous aurons alors moins besoin de médicaments, fussent-ils à base de plantes, et cela permettra de relâcher la pression sur les milieux naturels déjà fragilisés par nos actions.


Oui, changer ses habitudes coûte de l’énergie, du temps et de l’organisation. Souvent, il nous faut vaincre des idées reçues, des peurs, de la paresse et j’en passe. Mais croyez-moi, cela en vaut la peine : pour nous individuellement, au niveau collectif et planétaire !


Alors retroussons nos manches, créons des liens avec nos voisins, imaginons une autre façon de vivre ensemble là où nous sommes.


Avec un clin d’œil et en toute bienveillance, Eliane.


Pour les personnes intéressées, voici les coordonnées du livre en question :

Manuel de phytothérapie écoresponsable, de Dr Aline MERCAN, éd. Terre vivante


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